Fondation reconnue d’utilité publique, l’outil de confiance
Effet de méfiance ou d’une fiscalité incertaine, les petits donateurs marquent le pas, tandis que les gros s’impliquent plus que jamais
Les fondations, acteurs de prestige de la philanthropie, connaissaient un vrai essor depuis dix ans. Mais la crise est passée par là et les avantages fiscaux, tout juste mis en place, se sont vus rabotés sous le coup des restrictions budgétaires en 2012, altérant une stabilité fraîchement acquise. D’autant que toutes les causes ne sont pas fédératrices, certaines peinant à dépasser le cadre confidentiel des initiés. Si l’incertitude fiscale continue de peser comme une épée de Damoclès sur les donateurs, la philanthropie à grande échelle reste en revanche dynamique.
“Le XXe siècle a été celui des associations, le XXIe siècle sera celui des fondations”, a déclaré Francis Charhon, directeur général de la Fondation de France. Un règne qui prend racine avec, en 2003, la mise en place de la loi Jean-Jacques Aillagon sur le mécénat, à partir de laquelle l’État concède des avantages fiscaux pour les actions de philanthropie.
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