Fiche Conseil Etudes n° 7 : Les études on line, quand et pourquoi les utiliser ?

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Les études qualitatives et quantitatives on line occupent une part significative du marché mondial des études. Avec 70 % de français internautes, elles s’imposent en France également. Même si, parmi ces internautes, les moins de 25 ans restent sur-représentés et les plus de 50 ans sous-représentés[1], toutes les cibles peuvent êtres aujourd’hui interrogés par ce biais.

Qu’apportent ces méthodes à leurs utilisateurs ? Quels sont les pièges à éviter ? Dans quels cas retenir une méthodologie on line ? Le point sur quelques idées reçues….

« Avec les études on line, n’importe qui peut répondre, ce n’est pas représentatif  » : FAUX

Certains sites proposent des sondages à tous les visiteurs d’une page Internet. Il  ne s’agit pas d’études.

Les instituts d’études constituent pour leurs enquêtes on line des échantillons représentatifs ou raisonnés, à partir d’Acces Panels ou de fichiers qualifiés.

Pour les groupes ou forums online les recrutements sont réalisés de la même façon que pour les groupes offline. Avec un critère supplémentaire : la capacité à s’exprimer par écrit via l’ordinateur !

« On ne peut pas faire d’étude qualitative par internet » : FAUX

Questionnaires ouverts, groupes en ligne, blogs et forum ad hoc font désormais partie de la panoplie des outils d’étude.

Ces études sont menées dans les mêmes conditions de qualité et de contrôle que les études off line

« Les interviewés répondent plus facilement sur Internet » : A CERTAINES CONDITIONS

Il est indispensable que le sujet et le questionnement soient intéressants et impliquants. Un interviewé abandonne rarement l’interview en cours de route, mais rien n’est plus volatile qu’un internaute qui s’ennuie. La qualité de l’animation des focus groupes ou des forums ad hoc, un questionnaire d’une durée raisonnable, animé, ergonomique… sont indispensables. Et un minimum d’animation et d’incentive sont indispensables pour motiver les participants.

« Les études par Internet coûtent moins cher » : PAS TOUJOURS.

Comme pour les études off line cela dépend de la cible et de l’objectif d’étude !

L’argument du bas prix ne justifie pas le recours aux méthodes on line qui doivent être utilisées lorsqu’elles présentent de réels avantages au regard des besoins d’étude.

« Avec les logiciels gratuits, on peut faire les études soi-même » : VRAI et FAUX

Vrai :La plupart de ces logiciels permettent de mettre en ligne des questionnaires simples et courts et de récupérer de l’information brute … qu’on traitera et analysera avec les moyens du bord.

Mais un logiciel ne se substituera jamais :

  • A l’expertise méthodologique qui permet de définir les informations a recueillir
  • A l’expertise statistique qui permet de construire l’échantillon
  • A l’expertise sectorielle et sociologique qui permet d’analyser les résultats

Alors quand choisir une méthode on line ?

Les études qualitatives on line sont justifiées pour :

  • interroger des cibles géographiquement dispersées, ou difficilement déplaçables en groupe
  • déployer l’interrogation sur des durées longues, de plusieurs jours ou de plusieurs semaines, afin de suivre l’évolution de perceptions ou d’opinions
  • au contraire, concentrer sur un temps court de nombreux « groupes on line »
  • pouvoir utiliser un nombre important de supports visuels (images, vidéos…)

Les études ou enquêtes quantitatives on line sont justifiées pour :

  • Permettre aux personnes interrogées de répondre au questionnaire au moment où elles le souhaitent et de s’y reprendre en plusieurs fois; laisser un questionnaire en ligne plusieurs jours
  • Relancer les personnes qui n’auraient pas répondu
  • Tester de nombreux visuels, images ou textes (marques, offres, concepts..)
  • Travailler sur des populations rares, ou de taille importante, sans surcoût fort, grâce aux panels.

Pour en savoir plus : Contacter Chris Olivier par e-mail ou par téléphone au 01 47 64 67 78.


[1] Les 11-25 ans représentent plus de 26 % des internautes contre 20 % des Français. Et 26,7 % des internautes ont 50 ans et plus contre 41 % des Français (Journal du net, oct.2010)

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