Dans cette tribune publiée sur le site Défis Humanitaires, Antoine Vaccaro, président du CerPhi, revient sur la vague de générosité qui a accompagné la période du confinement. Cette générosité a pris des formes diverses et l’allure d’une mobilisation générale de nombreux citoyens. Cette période semble aussi avoir permis une prise de conscience du rôle de professionnels jusque-là invisibles aux yeux du plus grand nombre.
L’épreuve que vivent nos sociétés depuis l’éclatement de la pandémie de la Covid-19 est sidérante, car elle était inimaginable dans un monde, convaincu d’avoir, sinon dominé la nature, du moins l’avoir domestiquée. (…)
Et patatras, nos sociétés post-modernes, pour répondre à l’expansion d’un virus des plus pernicieux, appliquent des protections dignes du XIXème (masque, lavage des mains et confinement) pour tenter de le freiner, le temps de trouver un remède et/ou un vaccin.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites pendant cette période de confinement général, notamment sur le blocage des économies mondiales, à un niveau jamais vu depuis la seconde guerre mondiale, sur le dévouement des personnels soignants et de tous les logisticiens qui ont assuré le ravitaillement du pays. Ceux qu’une certaine élite qualifiait d’invisibles, les petites mains, qui au péril de leur santé ont assuré professionnellement leur mission. (…)
La robustesse de la générosité des Français, et plus généralement des sociétés civiles des pays impactés, pendant la période la plus tendue du confinement, a été forte et elle est un indicateur de la résilience collective. (…)
La croissance à deux chiffres de la collecte de dons pour le secteur d’intérêt général, comparée à la chute du PIB de moins 30 % sur cette période suffit à la démonstration.
Et cette partie financière n’est que la partie émergée de l’iceberg. Des mobilisations de toute sorte ont marqué ce confinement. (…)
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