
Dans cette interview réalisée par Le Parisien, Antoine Vaccaro, président du CerPhi, analyse l’augmentation des dons en faveur de la protection des animaux et de l’environnement.
Il explique qu’aujourd’hui les causes environnementale et animale mobilisent les donateurs français de manière importante, au détriment cependant d’autres causes nationales et internationales, car leur budget dédié aux dons n’est pas extensible et ils doivent donc arbitrer entre différentes causes. Ainsi, l’augmentation du soutien à la protection de l’environnement et aux animaux est contrebalancée par plus de difficultés à mobiliser pour d’autres causes, telles que les urgences humanitaires.
Cette mobilisation croissante pour la protection des animaux et de l’environnement s’explique par une mise en avant de plus en plus importante des enjeux dans ces domaines au cours des dernières semaines.
Il se crée une indignation qui conduit les Français à mettre la main au porte-monnaie. C’est très classique dans l’histoire de la générosité : à chaque fois qu’on a révélé au grand public une situation insupportable ou injuste, l’impact sur les dons a été immédiat.
Antoine Vaccaro ne manque pas de rappeler que la générosité est marquée par différentes phases où une cause en particulier mobilise davantage que les autres : la solitude des personnes âgées dans les années 1960, puis le handicap, la recherche médicale, l’aide au tiers-monde, la lutte contre la pauvreté. Il rappelle qu’entre 1970 et 2000, l’environnement était la cause la moins mobilisatrice.
Aujourd’hui, le temps de la flore et la faune est venu.
Un point positif est la mobilisation des jeunes sur ces sujets, amorçant peut-être un engagement futur plus large, englobant d’autres causes.
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> Au sujet de l’augmentation des dons en faveur des causes animale et environnementale : « Générosité : on donne de plus en plus pour la planète et les animaux »
Source : Le Parisien