Les Français donnent moins aux mendiants roms, victimes d' »idées reçues », qu’aux autres, notamment d’origine française, révèle une étude du Centre d’étude et de recherche sur la philanthropie (Cerphi), à paraître jeudi dans l’hebdomadaire La Vie.
La mendicité est généralement « peu rentable alors que sa pénibilité et son coût en termes d’image de soi sont démesurés », explique en outre cette étude qualitative sur « les mendicités à Paris et leurs publics », réalisée en partenariat avec la Fondation Caritas France et le Secours catholique.
Mais sa « rentabilité » est bien inférieure pour les Roms, phénomène qui renvoie à « la discrimination globale » et aux « idées reçues » (« tradition de mendicité », qui plus est « avec des enfants ») dont ils sont victimes.