Une étude sur la mendicité à Paris vient battre en brèche l’idée selon laquelle “faire la manche” est facile et lucratif. L’étude a été réalisée par le Centre d’étude et de recherche sur la philanthropie, en partenariat avec la Fondation Caritas France, le Secours Catholique et l’hebdomadaire La Vie.
Une “bonne journée” de mendicité à Paris peut rapporter 30 €, au prix d’efforts considérables : douze heures de “manche” fixe, six à huit heures d’arpentage de rues, ou 41 rames de métro visitées, selon les résultats d’une enquête du Centre d’étude et de recherche sur la philanthropie (CerPhi), financée avec le soutien de la Fondation Caritas France et publiée par l’hebdomadaire La Vie du 12 mai. L’enquête menée sur le terrain de janvier à mars 2011 veut « aider la société civile à s’interroger et à penser cette question au-delà des stéréotypes »