Cet article de Carole Caillaud, publié dans le contexte de la journée mondiale de la générosité (3 décembre), met l’accent sur l’impact des dons des Français. La journaliste cite notamment le cas du Téléthon qui a permis à la France d’être à la pointe de la recherche génétique et celui des associations environnementales, qui font de plus en plus entendre leur voix et sont financées à 73% par des dons.
Les dons constituent aussi un indicateur des sujets qui préoccupent les Français. D’après Antoine Vaccaro, président du CerPhi, « Le don est une forme d’expression citoyenne. (…) Les causes pour lesquelles on donne montrent aux politiques les priorités que nous souhaitons voir traitées et prises en charge. »
Le choix des causes que nous souhaitons soutenir reste en effet un acte libre. Et les causes qui ont la préférence des Français évoluent selon le contexte socio-économique du pays. Du soutien aux personnes âgées dans les années 60, à celui des personnes avec handicap dans les années 70, puis la pauvreté en France et dans le tiers-monde dans les années 80, ce sont aujourd’hui les associations environnementales qui connaissent la croissance des dons la plus importante. Mais depuis 15 ans, trois domaines restent en tête des causes soutenues par les Français, d’après les chiffres donnés par Nolwen Poupon, responsable de la communication de France générosités : l’aide à l’enfance, la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, et la recherche médicale.
Enfin, l’article cite les nouvelles formes de dons qui encouragent encore la générosité de tous les Français : les cagnottes en ligne, les mobilisations de personnalités ou d’anonymes sur les réseaux sociaux, et les microdons. L’avenir de la philanthropie y figure aussi avec la mention de l’Ecole de la Philanthropie, cette initiative de la Fondation de France visant à sensibiliser les enfants d’écoles primaires à la générosité.
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Source : Maxi, n°1727 – décembre 2019