Qui sont les personnes qui soutiennent financièrement les campagnes de crowdfunding?

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Adocta, service d’études marketing (étude de marché, enquêtes…) 100% en ligne, dédié aux entrepreneurs, start-ups, TPE/PME, a réalisé une étude auprès de 1011.personnes. Ce panel a été constitué à partir d’individus déclarant avoir déjà réalisé un investissement via une plateforme de crowdfunding (23%) ou ayant l’intention de le faire (77%). Cette étude avait pour objectif de mettre en avant les comportements et la typologie des personnes qui soutiennent financièrement les campagnes de crowdfunding.

Premier constat: Kickstater et Ulule sont les deux plateformes qui se détachent du lot sur le modèle de don contre don, tout en précisant que 44% des personnes interrogées semblent clairement intéressées par les prises de participation (crowdfunding equity). Second constat, 68% des personnes interrogées investissement moins de 250 euros sur le modèle de don contre don (moins de 500 euros pour l’equity)

Le crowfunder est ambassadeur conquis et qualifié :

En ce qui concerne l’equity, 72,4% acceptent de perdre leur investissement, en avançant l’argument qu’il s’agit d’un risque qu’ils sont prêts à prendre. En effet, les 2 motivations principales du “crowdfunder” sont d’aider un projet et participer à un projet (le retour sur investissement se positionne à la troisième palce). Une tendance qui expliquerait que les investisseurs sont les évangélistes les plus conquis. Le crowfunder deviendrait un ambassadeur féroce, prêt à faire une promotion “acharnée” d’une société ou d’un projet dans lequel il investit.
Parmi les projets déposés sur une plateforme, seulement 18% des personnes interrogées semblent s’intéresser à une jeune startup. La majorité des projets dits “sexy” sont ceux issus des catégories “Techno et Innovation” et “Green Business et Energies Nouvelles”. Les pré-requis pour le crowdfunder sont l’équipe et la qualité du projet. Suivent ensuite l’adéquation du projet avec ses valeurs et la possibilité de réaliser une plus-value. Fait intéressant, la couverture médiatique d’un projet ne semble pas avoir d’impact réel sur la décision d’investir.

Le suite de l’article : http://www.maddyness.com/dossiers/2013/10/09/etude-crowdfunding-adocta/

L’étude : AdoctA_Etude_Crowdfunding_201310

 

 

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