Le BNP Paribas Philanthropy Index
Quel est l’engagement des riches particuliers en Europe, aux États-Unis, en Asie et au Moyen-Orient ? Quelles sont leurs caractéristiques communes ? Quelles sont les causes les plus populaires ?
Pour la deuxième année, le « BNP Paribas Philanthropy Index » mesure l’engagement des mécènes privés.
L’index utilise trois outils de mesure : le Giving Score, le Promotion Score et l’ Innovation Score.
Pour un score maximum au Giving Score, le philanthrope doit donner au moins 25% de ses revenus annuels au profit de causes caritatives et prévoit de donner au moins 50% de sa fortune personnelle.
Pour un score maximum au Promotion Score, le philanthrope doit promouvoir la cause qu’il défend en utilisant une variété de média traditionnels et de médias sociaux.
Pour un score maximum à l’Innovation Score, le philanthrope emploie des outils pour mesurer l’impact de ses dons.
Ainsi en utilisant ces trois critères, le rapport de cette année révèle que le Royaume-Unis, l’Europe, l’Asie sont à mi-chemin d’un idéal philanthropique, le Moyen-Orient lui est à un tiers du score maximum à cause de peu de points en matière de promotion.
Parmi les principales causes dans le monde, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient citent l’environnement, alors que la santé est la principale cause pour les Etats-Unis.
Quatre étapes ont été perçues:
Étape 1: LA MOTIVATION
- Les résultats confirment l’importance de l’expérience personnelle pour donner à travers le monde.
- La foi religieuse et le désir altruiste sont aussi des types communs de motivation entre les régions.
Étape 2: L’ETAT DE LA RICHESSE
- La perception de la fortune en Europe a un impact plus important sur la propension à donner que le reste des régions.
- La plupart des répondants du Moyen-Orient et de l’Asie se sentent le plus positif sur leur niveau de richesse, tandis que les répondants des Etats-Unis tombent dans le milieu du spectre.
Etape 3: LES RESSOURCES ET LOIS
- Bien que les philanthropes considèrent la philanthropie comme une obligation morale, les gouvernements favorisant la philanthropie (par des mesures politiques) affectent également la philanthropie.
- La majorité des répondants affirment que les politiques actuelles favorisant le don les incitent à augmenter leurs contributions, (en tête le Moyen-Orient avec 62% de réponses positive).
Etape 4: LES RÉSULTATS
- Les philanthropes du Moyen-Orient sont les plus patients , 55% d’entre eux prêts à attendre les résultats de leur charité sur plus de 25 ans.
- Les philanthropes d’Asie sont les moins patients, seulement 11% prêts à attendre aussi longtemps.