Peu payés et bien chargés, les stages en ONG restent prestigieux pour les jeunes qui ont « la dalle ». Encore faut-il avoir le piston. Enquête.
Sur son CV, deux stages prestigieux à l’ONU. Six mois chacun, à Genève et à New York. Pour financer le premier, elle a dû emprunter 20 000 euros.
Aujourd’hui, Clémence Poujade, membre du collectif Génération précaire travaille en CDI aux Apprentis d’Auteuil.
Elle raconte que dans son bureau genevois, au sous-sol, ils étaient « quinze stagiaires entassés, la plupart occidentaux ». Clémence évoque une réelle inégalité des chances face à ce genre d’opportunités.
« Les organisations internationales ne remplissent pas leurs objectifs d’aide à la jeunesse dans leurs propres murs. »
A New York, elle a travaillé dans le bureau d’une grande association au siège des Nations unies. Elle résume ainsi le fonctionnement de la structure : « Un directeur avec dix stagiaires à l’année qui se succèdent. »
« A l’époque, j’avais la dalle, je ne me posais pas de questions. Je me disais : “Accroche-toi !” »
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http://www.rue89.com/2013/10/20/stages-ong-fils-a-papa-gloire-246753