Cet article de Didier Laurens publié par La Croix explique l’importance de la générosité américaine par deux facteurs essentiels : le fait que la philanthropie y soit érigée en valeur civique, enseignée à l’école et culturellement encouragée, ainsi qu’une fiscalité favorisant le don.
Les enfants américains sont très jeunes sensibilisés à la générosité, participent à des galas de charité, doivent parfois valider des heures de bénévolat au cours de leur scolarité pour accéder à l’université. Cela favorise la culture du « give back », c’est-à-dire le souhait de rendre à la société une partie de ce que l’on a reçu, non par l’impôt mais en faisant le choix de soutenir une association, une communauté, etc.
Par ailleurs, le statut de mécène est très valorisant aux Etats-Unis, ce qui encourage les milliardaires américains à donner de façon ostentatoire, contrairement à ce qui se passe en Europe où la discrétion est de mise.
Enfin, le système législatif et fiscal américain encourage les dons de manière importante, avec des avantages fiscaux accordés aux donateurs, ainsi qu’une liberté de choix en matière de transmission de patrimoine.
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