SwissFoundations, le Centre pour le droit des fondations de l’Université de Zurich et le Centre d’études de la philanthropie en Suisse (CEPS) de l’Université de Bâle publient la 10ème édition du Rapport sur les fondations en Suisse.
Un des principaux enseignements de cette édition 2019 est un ralentissement important de la croissance du secteur des fondations en Suisse en 2018.
Avec 301 nouvelles fondations, le nombre des créations est à son plus bas niveau depuis 20 ans. Par ailleurs, le nombre de fondations liquidées a atteint un record avec 195 fondations dissoutes. Mais avec 13 169 fondations d’utilité publique à fin 2018 (chiffres du CEPS), la Suisse occupe toujours la première place au niveau international en terme de nombre de fondations (six fois plus de fondations par habitant que les Etats-Unis ou l’Allemagne).
Les fondations créées concernent pour la plupart des thèmes « classiques », tels que la formation et la recherche, la culture et les loisirs, et l’action sociale.
Les liquidations sont dues à des difficultés auxquelles sont confrontées certaines fondations, notamment les plus petites : de faibles revenus générés par le capital de la fondation, des difficultés à réaliser leur but, à mettre en place la relève au sein du conseil de fondation ou à faire face aux réglementations de plus en plus contraignantes.
La Suisse occupe le 4ème rang du Global Philanthropy Environment Index, derrière la Finlande, les Pays-Bas et les Etats-Unis. Cet index ne mesure pas l’engagement philanthropique lui-même mais l’environnement politique et socioculturel de la philanthropie. En 4ème position, la Suisse affiche donc de bons résultats dans ce domaine.